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introduction dissertation l'amour medecin

Molière - L'Amour médecin

Retrouvez rapidement et téléchargez gratuitement des documents sur L'Amour médecin, comédie-ballet de Molière avec musique de Jean-Baptiste Lully en 3 actes et en prose, représentée pour la première fois le 14 ou 15 septembre 1665 à Versailles.

 [Molière : biographie : documents iconographiques]

- « Au lecteur » de L'Amour médecin (1665) in L'Amour médecin, comédie , Paris, P. Traboüillet, 1666. - « Au lecteur » de L'Amour médecin (1665) in  L'Amour médecin, comédie , Paris, T. Girard, 1666. -  « Au lecteur » de L'Amour médecin (1665) in Les Grands Ecrivains de la France , Paris, Hachette, 1873-1900, tome 5.

Oeuvres de Moliere. Tome 3. Nouvelle édition. RES M-YF-45 (3)

Editions du XVIIe siècle - L'Amour médecin, comédie , Paris, P. Traboüillet, 1666. - L'Amour médecin, comédie , Paris, T. Girard, 1666. - L'Amour médecin, comédie , Paris, P. Trabouillet, 1669. - L'Amour médecin in Œuvres de Monsieur Molière , Paris, C. Barbin, 1673, tome 3. - L'Amour médecin, comédie , Paris, C. Barbin, 1674.

Editions du XVIIe siècle - contrefaçons et éditions hollandaises - L'Amour médecin, comédie , Sur l'imprimé à Paris ; se vend à Amsterdam, 1666. - L'Amour médecin, comédie , [Lyon, Antoine Beaujolin.] Sur l'imprimé a Paris, chez Nicolas Le Gras, au troisième Pilier de la grand' Sale du Palais, à l'Esperance, & à L, couronnée. Avec privilege du Roy, 1666.

Editions du XIXe siècle - L'Amour médecin in Les Grands Ecrivains de la France , Paris, Hachette, 1873-1900, tome 5. - L'Amour médecin in Œuvres complètes de Molière collationnées sur les textes originaux et commentées par M. Louis Moland , 2ème édition soigneusement revue et considérablement augmentée, Paris, Garnier frères, 1880-1885, volume 7.

Traductions en langue étrangère - Comoedia Amor der Artgt in Schau-Bühne englischer und frantzösischer Comödianten, Franckfurt, J. G. Schiele, 1670, tome 1.

Oeuvres de Molière. L'amour médecin / illustrations par Jacques Leman [et Maurice Leloir] ; notices par Anatole de Montaiglon [et T. de Wyzewa]

Edition illustrée du XVIIe siècle - L'Amour médecin, comédie , Paris, P. Traboüillet, 1666. - L'Amour médecin, comédie , Paris, T. Girard, 1666.

Editions illustrées du XVIIIe siècle - L'Amour médecin in Œuvres , illustré par François Boucher, Paris, P. Prault, 1734, tome 3. - L'Amour médecin in Œuvres , illustré par Moreau le jeune, Paris, Libraires associés, 1773, tome 3.

Editions illustrées du XIXe siècle - L'Amour médecin in Œuvres de Molière, précédées d'une notice sur sa vie et ses ouvrages par M. Sainte-Beuve , Paris, Paulin, 1835-1836, tome 1. - L'Amour médecin , Paris, G. Barba, DL 1851 - collection Le Panthéon populaire illustré , notice de La Bédollière et illustrations par Janet-Lange. - L'Amour médecin in Œuvres complètes de Molière, précédées de la Vie de Molière, par Voltaire , pl. d'après H. Vernet, Hersent, Desenne, A. Johannot, portrait d'après Chenavard, Paris, Furne, 1854, tome 1. - L'Amour médecin in Œuvres complètes de Molière , nouvelle édition, imprimée sur celles de 1679 ["sic"] et 1682, avec des notes explicatives sur les mots qui ont vieilli précédée d'une introduction par Jules Janin, Paris, F. de P. Mellado, 1868. - L'Amour médecin in Œuvres de Molière , illustrées par Jacques Leman et Maurice Leloir ; notices par Anatole de Montaiglon [et T. de Wyzewa], Paris J. Lemonnyer (et E. Testard), 1882-1896, 32 fasc en 9 volumes.

L'Amour médecin, opéra comique en 3 actes de Ch. Monselet, d'après Molière, MUS VM5-2221

- L' // amour medecin // Comedie et Ballet // Dansé par sa Majesté // le 15e Septembre // 1665 // Recueilly par philidor laisné // En 1690, 1690. - Lully, Jean-Baptiste, L'Amour medecin , 1706. - Poise, Ferdinand, L'Amour médecin , opéra comique en 3 actes de Ch. Monselet, d'après Molière, 1880. -  Poise, Ferdinand, L'Amour médecin , opéra comique en 3 actes de Ch. Monselet, d'après Molière, [morceaux détachés chant et piano par E. Bourgeois], 1881.

L'Amour médecin : [estampe] / Lamy, BMO ESTAMPES SCENES Amourmédecin (2)

- L'Amour médecin : [estampe] / Lamy [sig.], 1881. - L'Amour médecin , opéra-comique de Charles Monselet, d'après Molière / dessin d'Adrien Marie, 1880. - L'Amour médecin : dessins pour le théâtre de Molière ; fac-similés des originaux publiés avec une notice et un texte explicatif, 1902. - L'Amour médecin , gravure de Mathey, s.d.

L'amour médecin. Mise en scène de Max Naldini : photographies / Daniel Cande, ASP DIA-PHO-6 (944)

- L'amour médecin. Mise en scène de Max Naldini : photographies de Daniel Cande, 1990.

Recueil.

- Recueil. "L'Amour médecin" de Molière , 1939.

OBVIL

Molière L'Amour médecin

Ce graphe est généré automatiquement à partir du texte balisé de la pièce de théâtre. Chaque pastille est un personnage, dont la taille est proportionnelle à la quantité de paroles qui lui sont attribuées. Les flèches indiquent à qui s’adresse ces paroles. Le placement des pastilles résulte d’un algorithme automatique cherchant à éviter les croisements entre les flèches. Jouer avec les boutons ci-dessous, notamment le mélange aléatoire (♻) et la relance de l’algorithme (►), permet de mieux saisir ce qui est arbitraire, ou déterminé par le poids des paroles, dans la disposition relative des pastilles. Les couleurs sont des convenances facilitant la lecture, elles résultent d’une combinatoire entre sexe, âge, et statut des personnages. Retrouvez ci-dessous les tables de données avec lesquelles l’image est produite.

Par J. B. P. MOLIÈRE

AU LECTEUR §

Ce n’est ici qu’un simple crayon ; un petit impromptu, dont le Roi a voulu se faire un divertissement. Il est le plus précipité de tous ceux que Sa Majesté m’ait commandés ; Et lorsque je dirai qu’il a été proposé, fait, appris et représenté en cinq jours, je ne dirai que ce qui est vrai. Il n’est pas nécessaire de vous avertir qu’il y a beaucoup de choses qui dépendent de l’action ; On sait bien que les Comédies ne sont faites que pour être jouées, et je ne conseille de lire celle-ci qu’aux personnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le jeu du Théâtre : Ce que je vous dirai, c’est qu’il serait à souhaiter que ces sortes d’ouvrages pussent toujours se montrer à vous avec les ornements qui les accompagnent chez le Roi. Vous les verriez dans un état beaucoup plus supportable, et les Airs, et les Symphonies de l’incomparable Monsieur Lully, mêlés à la beauté des Voix et à l’adresse de Danseurs, leur donnent, sans doute, des grâces, dont ils ont toutes les peines du monde à se passer.

LES PERSONNAGES §

  • Sganarelle , Père de Lucinde.
  • Monsieur Guillaume , Vendeur de Tapisseries.
  • Monsieur Josse , Orfèvre.
  • Lucinde , Fille de Sganarelle.
  • Lisette , Suivante de Lucinde.
  • Monsieur Tomès , Médecin.
  • Monsieur des Fonandrès , Médecin.
  • Monsieur Macroton , Médecin.
  • Monsieur Bahys , Médecin.
  • Monsieur Filerin , Médecin.
  • Clitandre , Amant de Lucinde.
  • Un notaire .
  • L’opérateur , Orviétan.
  • Plusieurs trivelins et scaramouches.
  • La comédie.
  • La musique.

L'Amour Médecin §

Ah, l’étrange chose que la vie ! et que je puis bien dire avec ce grand Philosophe de l’Antiquité, que qui terre a guerre a, et qu’un malheur ne vient jamais sans l’autre. Je n’avais qu’une seule femme qui est morte.

Monsieur Guillaume

Et combien donc en voulez-vous avoir ?

Elle est morte, Monsieur mon ami, cette perte m’est très sensible, et je ne puis m’en ressouvenir sans pleurer. Je n’étais pas fort satisfait de sa conduite, et nous avions le plus souvent dispute ensemble ; mais enfin, la mort rajuste toutes choses. Elle est morte : je la pleure. Si elle était en vie, nous nous querellerions. De tous les enfants que le Ciel m’avait donnés, il ne m’a laissé qu’une fille, et cette fille est toute ma peine. Car enfin, je la vois dans une mélancolie la plus sombre du monde, dans une tristesse épouvantable, dont il n’y a pas moyen de la retirer ; et dont je ne saurais même apprendre la cause. Pour moi j’en perds l’esprit, et j’aurais besoin d’un bon conseil sur cette matière. Vous êtes ma nièce : vous, ma voisine, et vous, mes compères et mes amis : je vous prie de me conseiller tous ce que je dois faire.

Monsieur Josse

Pour moi, je tiens que la braverie et l’ajustement est la chose qui réjouit le plus les filles ; et si j’étais que de vous, je lui achèterais dès aujourd’hui une belle garniture de Diamants, ou de Rubis, ou d’Émeraudes.

Et moi ; si j’étais en votre place, j’achèterais une belle tenture de tapisserie de verdure, ou à personnages, que je ferais mettre à sa chambre, pour lui réjouir l’esprit et la vue.

Pour moi, je ne ferais point tant de façon, et je la marierais fort bien, et le plus tôt que je pourrais, avec cette personne qui vous la fit, dit-on, demander, il y a quelque temps.

Et moi, je tiens que votre fille n’est point du tout propre pour le Mariage. Elle est d’une complexion trop délicate et trop peu saine, et c’est la vouloir envoyer bientôt en l’autre monde, que de l’exposer comme elle est à faire des enfants. Le monde n’est point du tout son fait, et je vous conseille de la mettre dans un Couvent, où elle trouvera des divertissements qui seront mieux de son humeur.

Tous ces conseils sont admirables assurément : mais je les tiens un peu intéressés, et trouve que vous me conseillez fort bien pour vous. Vous êtes Orfèvre, Monsieur Josse, et votre conseil sent son homme qui a envie de se défaire de sa marchandise. Vous vendez des tapisseries, Monsieur Guillaume, et vous avez la mine d’avoir quelque tenture qui vous incommode. Celui que vous aimez, ma voisine, a, dit-on, quelque inclination pour ma fille, et vous ne seriez pas fâchée de la voir la femme d’un autre. Et quant à vous, ma chère nièce, ce n’est pas mon dessein, comme on sait, de marier ma fille avec qui que ce soit, et j’ai mes raisons pour cela. Mais le conseil que vous me donnez de la faire Religieuse, est d’une femme qui pourrait bien souhaiter charitablement d’être mon héritière universelle. Ainsi, Messieurs et Mesdames, quoique tous vos conseils soient les meilleurs du monde, vous trouverez bon, s’il vous plaît, que je n’en suive aucun. Voilà de mes donneurs de conseils à la mode.

Ah, voilà ma fille qui prend l’air. Elle ne me voit pas. Elle soupire. Elle lève les yeux au Ciel. Dieu vous garde. Bonjour ma mie. Hé bien, qu’est-ce ? comme vous en va ? Hé ! quoi ? toujours triste et mélancolique comme cela, et tu ne veux pas me dire ce que tu as. Allons donc, découvre-moi ton petit cœur, là ma pauvre mie, dis, dis ; dis tes petites pensées à ton petit papa mignon. Courage. Veux-tu que je te baise ? Viens. J’enrage de la voir de cette humeur-là. Mais, dis-moi, me veux-tu faire mourir de déplaisir, et ne puis-je savoir d’où vient cette grande langueur ? Découvre-m’en la cause, et je te promets que je ferai toutes choses pour toi. Oui, tu n’as qu’à me dire le sujet de ta tristesse, je t’assure ici, et te fais serment, qu’il n’y a rien que je ne fasse pour te satisfaire. C’est tout dire : Est-ce que tu es jalouse de quelqu’une de tes compagnes, que tu voies plus brave que toi ? et serait-il quelque étoffe nouvelle dont tu voulusses avoir un habit ? Non. Est-ce que ta chambre ne te semble pas assez parée, et que tu souhaiterais quelque cabinet de la Foire Saint-Laurent ? Ce n’est pas cela. Aurais-tu envie d’apprendre quelque chose ? Et veux-tu que je te donne un Maître pour te montrer à jouer du Clavecin ? Nenni. Aimerais-tu quelqu’un, et souhaiterais-tu d’être mariée ?

Scène III §

Hé bien, Monsieur, vous venez d’entretenir votre fille. Avez-vous su la cause de sa mélancolie ?

Non, c’est une coquine qui me fait enrager.

Monsieur, laissez-moi faire, je m’en vais la sonder un peu.

Il n’est pas nécessaire, et puisqu’elle veut être de cette humeur, je suis d’avis qu’on l’y laisse.

Laissez-moi faire, vous dis-je, peut-être qu’elle se découvrira plus librement à moi qu’à vous. Quoi, Madame, vous ne nous direz point ce que vous avez, et vous voulez affliger ainsi tout le monde. Il me semble qu’on n’agit point comme vous faites, et que si vous avez quelque répugnance à vous expliquer à un père, vous n’en devez avoir aucune à me découvrir votre cœur. Dites-moi, souhaitez-vous quelque chose de lui ? Il nous a dit plus d’une fois qu’il n’épargnerait rien pour vous contenter. Est-ce qu’il ne vous donne pas toute la liberté que vous souhaiteriez, et les promenades et les cadeaux ne tenteraient-ils point votre âme ? Heu. Avez-vous reçu quelque déplaisir de quelqu’un ? Heu. N’auriez-vous point quelque secrète inclination, avec qui vous souhaiteriez que votre père vous mariât ? Ah, je vous entends. Voilà l’affaire. Que Diable, pourquoi tant de façons. Monsieur, le mystère est découvert. Et…

Sganarelle, l’interrompant

Va, fille ingrate, je ne te veux plus parler, et je te laisse dans ton obstination.

Mon père, puisque vous voulez que je vous dise la chose…

Oui, je perds toute l’amitié que j’avais pour toi.

Monsieur, sa tristesse…

C’est une coquine qui me veut faire mourir.

Mon père, je veux bien…

Ce n’est pas la récompense de t’avoir élevée comme j’ai fait.

Mais, Monsieur…

Non, je suis contre elle, dans une colère épouvantable.

Mais, mon père…

Je n’ai plus aucune tendresse pour toi.

C’est une friponne.

Une ingrate.

Une coquine, qui ne me veut pas dire ce qu’elle a.

C’est un mari qu’elle veut.

Sganarelle, faisant semblant de ne pas entendre

Je l’abandonne.

Je la déteste.

Et la renonce pour ma fille.

Non, ne m’en parlez point.

Ne m’en parlez point.

Un mari, un mari, un mari.

On dit bien vrai : qu’il n’y a point de pires sourds, que ceux qui ne veulent point entendre.

Hé bien, Lisette ; j’avais tort de cacher mon déplaisir, et je n’avais qu’à parler, pour avoir tout ce que je souhaitais de mon père : tu le vois.

Par ma foi, voilà un vilain homme, et je vous avoue que j’aurais un plaisir extrême à lui jouer quelque tour. Mais d’où vient donc, Madame, que jusqu’ici vous m’avez caché votre mal ?

Hélas, de quoi m’aurait servi de te le découvrir plus tôt ! et n’aurais-je pas autant gagné à le tenir caché toute ma vie. Crois-tu que je n’aie pas bien prévu tout ce que tu vois maintenant, que je ne susse pas à fond tous les sentiments de mon père, et que le refus qu’il a fait porter à celui qui m’a demandée par un ami, n’ait pas étouffé dans mon âme toute sorte d’espoir.

Quoi, c’est cet inconnu qui vous a fait demander, pour qui vous…

Peut-être n’est-il pas honnête à une fille de s’expliquer si librement ; mais enfin, je t’avoue que s’il m’était permis de vouloir quelque chose, ce serait lui que je voudrais. Nous n’avons eu ensemble aucune conversation, et sa bouche ne m’a point déclaré la passion qu’il a pour moi : mais dans tous les lieux où il m’a pu voir, ses regards et ses actions m’ont toujours parlé si tendrement, et la demande qu’il a fait faire de moi, m’a paru d’un si honnête homme, que mon cœur n’a pu s’empêcher d’être sensible à ses ardeurs ; et cependant tu vois où la dureté de mon père, réduit toute cette tendresse.

Allez, laissez-moi faire, quelque sujet que j’aie de me plaindre de vous du secret que vous m’avez fait, je ne veux pas laisser de servir votre amour ; et pourvu que vous ayez assez de résolution…

Mais que veux-tu que je fasse contre l’autorité d’un père ? Et s’il est inexorable à mes vœux…

Allez, allez, il ne faut pas se laisser mener comme un Oison, et pourvu que l’honneur n’y soit pas offensé, on peut se libérer un peu de la tyrannie d’un père. Que prétend-il que vous fassiez ? N’êtes-vous pas en âge d’être mariée ? et croit-il que vous soyez de marbre ? Allez, encore un coup, je veux servir votre passion, je prends dès à présent sur moi tout le soin de ses intérêts, et vous verrez que je sais des détours… Mais je vois votre père, rentrons, et me laissez agir.

Il est bon quelquefois de ne point faire semblant d’entendre les choses qu’on n’entend que trop bien : et j’ai fait sagement de parer la déclaration d’un désir que je ne suis pas résolu de contenter. A-t-on jamais rien vu de plus tyrannique que cette coutume où l’on veut assujettir les pères ? Rien de plus impertinent, et de plus ridicule, que d’amasser du bien avec de grands travaux, et élever une fille avec beaucoup de soin et de tendresse, pour se dépouiller de l’un et de l’autre entre les mains d’un homme qui ne nous touche de rien. Non, non, je me moque de cet usage, et je veux garder mon bien et ma fille pour moi.

Ah, malheur ! ah, disgrâce ! ah, pauvre Seigneur Sganarelle ! où pourrai-je te rencontrer ?

Que dit-elle là ?

Ah, misérable père ! que feras-tu ? quand tu sauras cette nouvelle.

Que sera-ce ?

Ma pauvre Maîtresse.

Je suis perdu.

Quelle infortune !

Quel accident.

Quelle fatalité !

Ah, Monsieur !

Qu’est-ce ?

Qu’y a-t-il ?

Votre fille.

Monsieur, ne pleurez donc point comme cela : car vous me feriez rire.

Dis donc vite.

Votre fille toute saisie des paroles que vous lui avez dites, et de la colère effroyable où elle vous a vu contre elle, est montée vite dans sa chambre, et pleine de désespoir, a ouvert la fenêtre qui regarde sur la rivière.

Alors, levant les yeux au ciel. Non, a-t-elle dit, il m’est impossible de vivre avec le courroux de mon père : et puisqu’il me renonce pour sa fille, je veux mourir.

Elle s’est jetée.

Non, Monsieur, elle a fermé tout doucement la fenêtre, et s’est allée mettre sur son lit. Là elle s’est prise à pleurer amèrement : et tout d’un coup son visage a pâli, ses yeux se sont tournés, le cœur lui a manqué, et elle m’est demeurée entre mes bras.

Ah, ma fille !

À force de la tourmenter, je l’ai fait revenir : mais cela lui reprend de moment en moment : et je crois qu’elle ne passera pas la journée.

Champagne, Champagne, Champagne vite, qu’on m’aille quérir des Médecins, et en quantité, on n’en peut trop avoir dans une pareille aventure. Ah, ma fille ! ma pauvre fille !

Fin du premier Acte

PREMIER ENTRACTE

Que voulez-vous donc faire, Monsieur, de quatre Médecins ? N’est-ce pas assez d’un pour tuer une personne ?

Taisez-vous. Quatre conseils valent mieux qu’un.

Est-ce que votre fille ne peut pas bien mourir, sans le secours de ces Messieurs-là ?

Est-ce que les Médecins font mourir ?

Sans doute : et j’ai connu un homme qui prouvait, par bonnes raisons, qu’il ne faut jamais dire, une telle personne est morte d’une fièvre et d’une fluxion sur la poitrine  : mais, elle est morte de quatre Médecins, et de deux Apothicaires.

Chut, n’offensez pas ces Messieurs-là.

Ma foi, Monsieur, notre Chat est réchappé depuis peu, d’un saut qu’il fit du haut de la maison dans la rue, et il fut trois jours sans manger, et sans pouvoir remuer ni pied ni patte ; mais il est bien heureux de ce qu’il n’y a point de Chats Médecins : car ses affaires étaient faites, et ils n’auraient pas manqué de le purger, et de le saigner.

Voulez-vous vous taire, vous dis-je ; mais voyez quelle impertinence. Les voici.

Prenez garde, vous allez être bien édifié, ils vous diront en Latin que votre fille est malade.

Hé bien, Messieurs.

Monsieur Tomès

Nous avons vu suffisamment la malade ; et sans doute qu’il y a beaucoup d’impuretés en elle.

Ma fille est impure.

Je veux dire qu’il y a beaucoup d’impureté dans son corps, quantité d’humeurs corrompues.

Ah, je vous entends.

Mais… nous allons consulter ensemble.

Allons, faites donner des sièges.

Ah, Monsieur, vous en êtes.

De quoi donc connaissez-vous Monsieur ?

De l’avoir vu l’autre jour chez la bonne amie de Madame votre nièce.

Comment se porte son Cocher ?

Fort bien, il est mort.

Cela ne se peut.

Je ne sais si cela se peut, mais je sais bien que cela est.

Il ne peut pas être mort, vous dis-je.

Et moi je vous dis qu’il est mort, et enterré.

Vous vous trompez.

Je l’ai vu.

Cela est impossible. Hippocrate dit, que ces sortes de maladies ne se terminent qu’au quatorze, ou au vingt-un, et il n’y a que six jours qu’il est tombé malade.

Hippocrate dira ce qu’il lui plaira : mais le Cocher est mort.

Paix, discoureuse, allons, sortons d’ici. Messieurs, je vous supplie de consulter de la bonne manière. Quoique ce ne soit pas la coutume de payer auparavant ; toutefois, de peur que je l’oublie, et afin que ce soit une affaire faite, voici…

Monsieur des Fonandrès

Paris est étrangement grand, et il faut faire de longs trajets, quand la pratique donne un peu.

Il faut avouer que j’ai une Mule admirable pour cela, et qu’on a peine à croire le chemin que je lui fais faire tous les jours.

J’ai un cheval merveilleux, et c’est un animal infatigable.

Savez-vous le chemin que ma Mule a fait aujourd’hui. J’ai été premièrement tout contre l’Arsenal, de l’Arsenal au bout du Faubourg Saint-Germain, du Faubourg Saint-Germain au fond du Marais, du fond du Marais à la Porte Saint-Honoré, de la Porte Saint-Honoré au Faubourg Saint-Jacques, du Faubourg Saint-Jacques à la Porte de Richelieu, de la Porte de Richelieu ici, et d’ici je dois aller encore à la Place Royale.

Mon cheval a fait tout cela aujourd’hui, et de plus j’ai été à Ruel voir un malade.

Mais à propos, quel parti prenez-vous dans la querelle des deux Médecins, Théophraste, et Artémius ? car c’est une affaire qui partage tout notre Corps.

Moi, je suis pour Artémius.

Et moi aussi, ce n’est pas que son avis, comme on a vu, n’ait tué le malade, et que celui de Théophraste ne fût beaucoup meilleur assurément : Mais enfin, il a tort dans les circonstances, et il ne devait pas être d’un autre avis que son Ancien. Qu’en dites-vous ?

Sans doute. Il faut toujours garder les formalités, quoi qu’il puisse arriver.

Pour moi j’y suis sévère en Diable, à moins que ce soit entre amis, et l’on nous assembla un jour trois de nous autres avec un Médecin de dehors, pour une consultation, où j’arrêtai toute l’affaire, et ne voulus point endurer qu’on opinât si les choses n’allaient dans l’ordre. Les gens de la maison faisaient ce qu’ils pouvaient, et la maladie pressait : mais je n’en voulus point démordre, et la malade mourut bravement pendant cette contestation.

C’est fort bien fait d’apprendre aux gens à vivre, et de leur montrer leur bec jaune.

Un homme mort, n’est qu’un homme mort, et ne fait point de conséquence ; Mais une formalité négligée, porte un notable préjudice à tout le Corps des Médecins.

Messieurs, l’oppression de ma fille augmente, je vous prie de me dire vite ce que vous avez résolu.

Allons, Monsieur.

Non, Monsieur, parlez s’il vous plaît.

Vous vous moquez.

Je ne parlerai pas le premier.

Hé, de grâce, Messieurs, laissez toutes ces cérémonies, et songez que les choses pressent.

La maladie de votre fille…

L’avis de tous ces Messieurs tous ensemble…

Monsieur Macroton

Après avoir bien consulté…

Monsieur Bahys

Pour raisonner…

Hé, Messieurs, parlez l’un après l’autre, de grâce.

Monsieur, nous avons raisonné sur la maladie de votre fille ; et mon avis, à moi, est, que cela procède d’une grande chaleur de sang : ainsi je conclus à la saigner le plus tôt que vous pourrez.

Et moi, je dis que sa maladie est une pourriture d’humeurs, causée par une trop grande réplétion : ainsi je conclus à lui donner de l’émétique.

Je soutiens que l’émétique la tuera.

Et moi, que la saignée la fera mourir.

C’est bien à vous de faire l’habile homme.

Oui, c’est à moi, et je vous prêterai le collet en tout genre d’érudition.

Souvenez-vous de l’homme que vous fîtes crever ces jours passés.

Souvenez-vous de la Dame que vous avez envoyée en l’autre monde, il y a trois jours.

Je vous ai dit mon avis.

Je vous ai dit ma pensée.

Si vous ne faites saigner tout à l’heure votre fille, c’est une personne morte.

Si vous la faites saigner, elle ne sera pas en vie dans un quart d’heure.

À qui croire des deux ? et quelle résolution prendre sur des avis si opposés ? Messieurs, je vous conjure de déterminer mon esprit, et de me dire, sans passion, ce que vous croyez le plus propre à soulager ma fille.

Mon-si-eur. dans. ces. ma-ti-è-res. là. il. faut. pro-cé-der. a-vec-que. cir-cons-pec-tion. et. ne. ri-en. fai-re. com-me. on. dit. à. la. vo-lé-e. D’au-tant. que. les. fau-tes. qu’on. y. peut. fai-re. sont. se-lon. no-tre. Maî-tre. Hip-po-cra-te. d’une. dan-ge-reu-se. con-sé-quen-ce.

Il est vrai. Il faut bien prendre garde à ce qu’on fait. Car ce ne sont pas ici des jeux d’enfant ; et quand on a failli il n’est pas aisé de réparer le manquement, et de rétablir ce qu’on a gâté. Experimentum periculosum . C’est pourquoi il s’agit de raisonner auparavant, comme il faut, de peser mûrement les choses, de regarder le tempérament des gens, d’examiner les causes de la maladie, et de voir les remèdes qu’on y doit apporter.

L’un va en tortue, et l’autre court la poste.

Or. Mon-si-eur, pour. ve-nir. au. fait. je. trou-ve. que. vo-tre. fil-le. a. u-ne. ma-la-die. chro-ni-que. et. qu’el-le. peut. pé-ri-cli-ter, si. on. ne. lui. don-ne. du. se-cours ; d’au-tant. que. les. symp-tô-mes. qu’el-le. A, sont. in-di-ca-tifs. d’u-ne. va-peur. fu-li-gi-neu-se. et. mor-di-can-te, qui. lui. pi-co-te. les. mem-bra-nes. du. cer-veau. Or. cet-te. va-peur. que. nous. nom-mons. en. Grec. At-mos . est. cau-sé.e. par. des. hu-meurs. pu-tri-des, te-na-ces, et. con-glu-ti-neu-ses, qui. sont. con-te-nues. dans. le. bas. ven-tre.

Et comme ces humeurs ont été là engendrées, par une longue succession de temps ; elles s’y sont recuites, et ont acquis cette malignité, qui fume vers la région du cerveau.

Si. bi-en, donc. que. pour. ti-rer, dé-ta-cher, ar-ra-cher, ex-pul-ser, é-va-cu-er, les-di-tes. hu-meurs, il. fau-dra. u-ne. pur-ga-ti-on. vi-gou-reu-se. Mais. au. pré-a-la-ble, je. trou-ve. À. pro-pos, et. il. n’y. a. pas. d’in-con-vé-ni-ent. d’u-ser. de. pe-tits. re-mè-des. a-no-dins. c’est-à-di-re. de. pe-tits. la-ve-ments. ré-mol-li-ents. et. dé-ter-sifs. de. ju-lets. et. de. si-rops. ra-fraî-chis-sants. qu’on. mê-le-ra. dans. sa. pti-san-ne.

Après nous en viendrons à la purgation et à la saignée, que nous réitérerons s’il en est besoin.

Ce. n’est. pas. qu’a-vec. tout. ce-la, vo-tre. fil-le. ne. puis-se. mou-rir ; mais. au. moins. vous. au-rez. fait. quel-que. cho-se. et. vous. au-rez. la. con-so-la-tion, qu’el-le. se-ra. mor-te. dans. les. for-mes.

Il vaut mieux mourir selon les règles, que de réchapper contre les règles.

Nous. vous. di-sons. sin-cè-re-ment. no-tre. pen-sée.

Et nous vous avons parlé, comme nous parlerions à notre propre frère.

Sganarelle, à M. Macroton

Je. vous. rends. très. hum-bles. grâ-ces.

et vous suis infiniment obligé de la peine que vous avez prise.

Me voilà justement un peu plus incertain que je n’étais auparavant. Morbleu, il me vient une fantaisie. Il faut que j’aille acheter de l’Orviétan, et que je lui en fasse prendre. L’Orviétan est un remède dont beaucoup de gens se sont bien trouvés.

Scène VII §

Holà. Monsieur, je vous prie de me donner une boîte de votre Orviétan, que je m’en vais vous payer.

L’Opérateur chantant

Monsieur, je crois que tout l’or du monde n’est pas capable de payer votre remède : mais pourtant, voici une pièce de trente sols que vous prendrez, s’il vous plaît.

Fin du deuxième Acte.

DEUXIÈME ENTRACTE

Acte III, §

Monsieur Filerin

N’avez-vous point de honte, Messieurs, de montrer si peu de prudence pour des gens de votre âge, et de vous être querellés comme de jeunes étourdis ? Ne voyez-vous pas bien quel tort ces sortes de querelles nous font parmi le monde ? et n’est-ce pas assez que les savants voient les contrariétés, et les dissensions qui sont entre nos Auteurs et nos anciens Maîtres, sans découvrir encore au peuple, par nos débats et nos querelles, la forfanterie de notre Art ? Pour moi, je ne comprends rien du tout à cette méchante Politique de quelques-uns de nos gens. Et il faut confesser, que toutes ces contestations nous ont décriés, depuis peu, d’une étrange manière, et que, si nous n’y prenons garde, nous allons nous ruiner nous-mêmes. Je n’en parle pas pour mon intérêt. Car, Dieu merci, j’ai déjà établi mes petites affaires. Qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il grêle, ceux qui sont morts sont morts, et j’ai de quoi me passer des vivants. Mais enfin, toutes ces disputes ne valent rien pour la Médecine. Puisque le Ciel nous fait la grâce que depuis tant de siècles, on demeure infatué de nous : ne désabusons point les hommes avec nos cabales extravagantes, et profitons de leur sottise le plus doucement que nous pourrons. Nous ne sommes pas les seuls, comme vous savez, qui tâchons à nous prévaloir de la faiblesse humaine. C’est là que va l’étude de la plupart du monde, et chacun s’efforce de prendre les hommes par leur faible, pour en tirer quelque profit. Les flatteurs, par exemple, cherchent à profiter de l’amour que les hommes ont pour les louanges, en leur donnant tout le vain encens qu’ils souhaitent : et c’est un art où l’on fait, comme on voit, des fortunes considérables. Les Alchimistes tâchent à profiter de la passion qu’on a pour les richesses, en promettant des montagnes d’or à ceux qui les écoutent. Et les diseurs d’Horoscope, par leurs Prédictions trompeuses profitent de la vanité et de l’ambition des crédules esprits : mais le plus grand faible des hommes, c’est l’amour qu’ils ont pour la vie, et nous en profitons nous autres, par notre pompeux galimatias ; et savons prendre nos avantages de cette vénération, que la peur de mourir, leur donne pour notre métier. Conservons-nous donc dans le degré d’estime où leur faiblesse nous a mis, et soyons de concert auprès des malades, pour nous attribuer les heureux succès de la maladie, et rejeter sur la Nature toutes les bévues de notre art. N’allons point, dis-je, détruire sottement les heureuses préventions d’une erreur qui donne du pain à tant de personnes.

Vous avez raison en tout ce que vous dites ; mais ce sont chaleurs de sang, dont parfois on n’est pas le maître.

Allons donc, Messieurs, mettez bas toute rancune, et faisons ici votre accommodement.

J’y consens. Qu’il me passe mon émétique pour la malade dont il s’agit, et je lui passerai tout ce qu’il voudra pour le premier malade dont il sera question.

On ne peut pas mieux dire. Et voilà se mettre à la raison.

Cela est fait.

Touchez donc là. Adieu. Une autre fois, montrez plus de prudence.

Quoi, Messieurs, vous voilà, et vous ne songez pas à réparer le tort qu’on vient de faire à la Médecine.

Comment, qu’est-ce ?

Un insolent, qui a eu l’effronterie d’entreprendre sur votre métier : et qui sans votre ordonnance, vient de tuer un homme d’un grand coup d’épée au travers du corps.

Écoutez, vous faites la railleuse : mais vous passerez par nos mains quelque jour.

Je vous permets de me tuer, lorsque j’aurai recours à vous.

Hé bien, Lisette, me trouves-tu bien ainsi ?

Le mieux du monde, et je vous attendais avec impatience. Enfin, le Ciel m’a faite d’un naturel le plus humain du monde, et je ne puis voir deux Amants soupirer l’un pour l’autre, qu’il ne me prenne une tendresse charitable, et un désir ardent de soulager les maux qu’ils souffrent. Je veux à quelque prix que ce soit, tirer Lucinde de la tyrannie où elle est, et la mettre en votre pouvoir. Vous m’avez plu d’abord, je me connais en gens, et elle ne peut pas mieux choisir. L’amour risque des choses extraordinaires, et nous avons concerté ensemble une manière de stratagème, qui pourra peut-être nous réussir. Toutes nos mesures sont déjà prises. L’homme à qui nous avons affaire n’est pas des plus fins de ce monde : et si cette aventure nous manque, nous trouverons mille autres voies, pour arriver à notre but. Attendez-moi là seulement, je reviens vous quérir.

Monsieur, allégresse ! allégresse !

Réjouissez-vous.

Réjouissez-vous, vous dis-je.

Dis-moi donc ce que c’est, et puis je me réjouirai peut-être.

Non, je veux que vous vous réjouissiez auparavant : que vous chantiez, que vous dansiez.

Sur ma parole.

Allons donc, la lera la la, la lera la. Que Diable !

Monsieur, votre fille est guérie.

Ma fille est guérie !

Oui, je vous amène un Médecin : mais un Médecin d’importance, qui fait des cures merveilleuses, et qui se moque des autres Médecins.

Où est-il ?

Je vais le faire entrer.

Il faut voir si celui-ci fera plus que les autres.

Voilà un Médecin qui a la barbe bien jeune.

La science ne se mesure pas à la barbe ; et ce n’est pas par le menton qu’il est habile.

Monsieur, on m’a dit que vous aviez des remèdes admirables, pour faire aller à la selle.

Monsieur, mes remèdes sont différents de ceux des autres : Ils ont l’émétique, les saignées, les médecines et les lavements : Mais moi, je guéris par des paroles, par des sons, par des lettres, par des talismans, et par des anneaux constellés.

Que vous ai-je dit ?

Voilà un grand homme.

Monsieur, comme votre fille est là toute habillée dans une chaise, je vais la faire passer ici.

Clitandre, tâtant le pouls à Sganarelle

Votre fille est bien malade.

Vous connaissez cela ici ?

Oui, par la sympathie qu’il y a entre le père et la fille.

Tenez, Monsieur, voilà une chaise auprès d’elle. Allons, laissez-les là tous deux.

Pourquoi ? Je veux demeurer là.

Vous moquez-vous ? Il faut s’éloigner, un Médecin a cent choses à demander, qu’il n’est pas honnête qu’un homme entende.

Clitandre, parlant à Lucinde à part

Ah ! Madame, que le ravissement où je me trouve est grand ! et que je sais peu par où vous commencer mon discours. Tant que je ne vous ai parlé que des yeux, j’avais, ce me semblait, cent choses à vous dire : et maintenant que j’ai la liberté de vous parler de la façon que je souhaitais, je demeure interdit : et la grande joie où je suis, étouffe toutes mes paroles.

Je puis vous dire la même chose, et je sens comme vous des mouvements de joie, qui m’empêchent de pouvoir parler.

Ah, Madame ! que je serais heureux ! s’il était vrai que vous sentissiez tout ce que je sens, et qu’il me fût permis de juger de votre âme par la mienne. Mais, Madame, puis-je au moins croire que ce soit à vous à qui je doive la pensée de cet heureux stratagème, qui me fait jouir de votre présence ?

Si vous ne m’en devez pas la pensée, vous m’êtes redevable, au moins d’en avoir approuvé la proposition avec beaucoup de joie.

Sganarelle, à Lisette

Il me semble qu’il lui parle de bien près.

Lisette, à Sganarelle

C’est qu’il observe sa physionomie, et tous les traits de son visage.

Clitandre, à Lucinde

Serez-vous constante, Madame, dans ces bontés que vous me témoignez ?

Mais vous, serez-vous ferme dans les résolutions que vous avez montrées ?

Ah ! Madame, jusqu’à la mort. Je n’ai point de plus forte envie que d’être à vous, et je vais le faire paraître dans ce que vous m’allez voir faire.

Hé bien, notre malade, elle me semble un peu plus gaie.

C’est que j’ai déjà fait agir sur elle un de ces remèdes, que mon art m’enseigne. Comme l’Esprit a grand empire sur le corps, et que c’est de lui bien souvent que procèdent les maladies, ma coutume est de courir à guérir les esprits avant que de venir au corps. J’ai donc observé ses regards, les traits de son visage, et les lignes de ses deux mains : et par la science que le Ciel m’a donnée, j’ai reconnu que c’était de l’esprit qu’elle était malade, et que tout son mal ne venait que d’une imagination déréglée, d’un désir dépravé de vouloir être mariée. Pour moi, je ne vois rien de plus extravagant et de plus ridicule, que cette envie qu’on a du mariage.

Voilà un habile homme !

Et j’ai eu, et aurai pour lui, toute ma vie, une aversion effroyable.

Voilà un grand Médecin.

Mais, comme il faut flatter l’imagination des malades, et que j’ai vu en elle de l’aliénation d’esprit : et même, qu’il y avait du péril à ne lui pas donner un prompt secours ; je l’ai prise par son faible, et lui ai dit que j’étais venu ici pour vous la demander en mariage. Soudain son visage a changé, son teint s’est éclairci, ses yeux se sont animés : et si vous voulez pour quelques jours l’entretenir dans cette erreur, vous verrez que nous la tirerons d’où elle est.

Oui-da, je le veux bien.

Après nous ferons agir d’autres remèdes pour la guérir entièrement de cette fantaisie.

Oui, cela est le mieux du monde. Hé bien, ma fille, voilà Monsieur qui a envie de t’épouser, et je lui ai dit que je le voulais bien.

Hélas, est-il possible ?

Mais, tout de bon ?

Quoi, vous êtes dans les sentiments d’être mon mari ?

Oui, Madame.

Et mon père y consent ?

Oui, ma fille.

Ah, que je suis heureuse, si cela est véritable !

N’en doutez point, Madame, ce n’est pas d’aujourd’hui que je vous aime, et que je brûle de me voir votre mari, je ne suis venu ici que pour cela : et si vous voulez que je vous dise nettement les choses comme elles sont, cet habit n’est qu’un pur prétexte inventé, et je n’ai fait le Médecin que pour m’approcher de vous, et obtenir ce que je souhaite.

C’est me donner des marques d’un amour bien tendre, et j’y suis sensible autant que je puis.

Oh ! la folle ! Oh ! la folle ! Oh ! la folle !

Vous voulez donc bien, mon père, me donner Monsieur pour époux ?

Oui, çà donne-moi ta main. Donnez-moi un peu aussi la vôtre, pour voir.

Sganarelle, s’étouffant de rire

Non, non, c’est pour… pour lui contenter l’esprit. Touchez là. Voilà qui est fait.

Acceptez pour gage de ma foi cet anneau que je vous donne. C’est un anneau constellé, qui guérit les égarements d’esprit.

Faisons donc le contrat, afin que rien n’y manque.

Hélas ! Je le veux bien, Madame.

Je vais faire monter l’homme qui écrit mes remèdes, et lui faire croire que c’est un notaire.

Holà, faites monter le Notaire que j’ai amené avec moi.

Quoi, vous aviez amené un Notaire ?

J’en suis ravie.

Oh la folle ! Oh la folle !

Le Notaire, Clitandre, Sganarelle, Lucinde, Lisette .

Oui, Monsieur, il faut faire un contrat pour ces deux personnes-là. Écrivez (voilà le contrat qu’on fait)

je lui donne vingt mille écus en mariage. Écrivez.

Je vous suis bien obligée, mon père.

Voilà qui est fait, vous n’avez qu’à venir signer.

Voilà un contrat bientôt bâti.

Hé non, vous dis-je, sait-on pas bien ? Allons, donnez-lui la plume pour signer. Allons, signé, signé, signé. Va, va, je signerai tantôt moi.

Non, non, je veux avoir le contrat entre mes mains.

Hé bien, tiens. Es-tu contente ?

Plus qu’on ne peut s’imaginer.

Voilà qui est bien, voilà qui est bien.

Au reste, je n’ai pas eu seulement la précaution d’amener un Notaire, j’ai eu celle encore de faire venir des voix et des instruments pour célébrer la Fête, et pour nous réjouir. Qu’on les fasse venir. Ce sont des gens que je mène avec moi, et dont je me sers tous les jours pour pacifier avec leur harmonie les troubles de l’esprit.

Scène Dernière §

tous trois ensemble

Voilà une plaisante façon de guérir. Où est donc ma fille et le Médecin ?

Ils sont allés achever le reste du mariage.

Comment, le mariage ?

Ma foi, Monsieur, la Bécasse est bridée, et vous avez cru faire un jeu, qui demeure une vérité.

Comment, Diable : laissez-moi aller : laissez-moi aller, vous dis-je. Encore. Peste des gens.

Molière. . Table des rôles
Rôle Scènes Répl. Répl. moy. Présence Texte Texte % prés. Texte × pers. Interlocution
[TOUS] 22 sc. 282 répl. 1,9 l. 538 l. 538 l. 34 % 1 610 l. (100 %) 3,0 pers.
Sganarelle 16 sc. 92 répl. 1,5 l. 387 l. (72 %) 138 l. (26 %) 36 % 1 258 l. (79 %) 3,3 pers.
Aminte 1 sc. 1 répl. 3,0 l. 51 l. (10 %) 3 l. (1 %) 6 % 257 l. (16 %) 5,0 pers.
Lucrèce 1 sc. 1 répl. 6,7 l. 51 l. (10 %) 7 l. (2 %) 14 % 257 l. (16 %) 5,0 pers.
Monsieur Guillaume 1 sc. 2 répl. 1,8 l. 51 l. (10 %) 4 l. (1 %) 8 % 257 l. (16 %) 5,0 pers.
Monsieur Josse 1 sc. 1 répl. 3,7 l. 51 l. (10 %) 4 l. (1 %) 8 % 257 l. (16 %) 5,0 pers.
Lucinde 4 sc. 24 répl. 1,5 l. 160 l. (30 %) 36 l. (7 %) 23 % 533 l. (34 %) 3,3 pers.
Lisette 11 sc. 68 répl. 1,6 l. 260 l. (49 %) 112 l. (21 %) 43 % 744 l. (47 %) 2,9 pers.
Monsieur Tomès 5 sc. 28 répl. 1,7 l. 133 l. (25 %) 46 l. (9 %) 35 % 402 l. (25 %) 3,0 pers.
Monsieur des Fonandrès 3 sc. 18 répl. 1,1 l. 106 l. (20 %) 19 l. (4 %) 19 % 330 l. (21 %) 3,1 pers.
Monsieur Macroton 2 sc. 6 répl. 4,4 l. 68 l. (13 %) 26 l. (5 %) 39 % 250 l. (16 %) 3,7 pers.
Monsieur Bahys 2 sc. 6 répl. 2,4 l. 68 l. (13 %) 14 l. (3 %) 22 % 250 l. (16 %) 3,7 pers.
Monsieur Filerin 1 sc. 4 répl. 11,5 l. 51 l. (10 %) 46 l. (9 %) 91 % 152 l. (10 %) 3,0 pers.
Clitandre 4 sc. 21 répl. 2,8 l. 117 l. (22 %) 60 l. (12 %) 52 % 425 l. (27 %) 3,6 pers.
Un notaire 1 sc. 1 répl. 0,8 l. 15 l. (3 %) 1 l. (1 %) 6 % 60 l. (4 %) 4,0 pers.
L’opérateur 0 sc. 0 répl. 0 0 l. (0 %) 0 l. (0 %) 0 % 0 l. (0 %) 0
Plusieurs trivelins et scaramouches 0 sc. 0 répl. 0 0 l. (0 %) 0 l. (0 %) 0 % 0 l. (0 %) 0
La comédie 2 sc. 5 répl. 2,2 l. 17 l. (4 %) 11 l. (3 %) 66 % 43 l. (3 %) 2,6 pers.
La musique 0 sc. 0 répl. 0 9 l. (2 %) 0 l. (0 %) 0 % 0 l. (0 %) 0
Le ballet 0 sc. 0 répl. 0 9 l. (2 %) 0 l. (0 %) 0 % 0 l. (0 %) 0
operateur 1 sc. 2 répl. 5,2 l. 15 l. (3 %) 10 l. (2 %) 71 % 30 l. (2 %) 2,0 pers.
tous 1 sc. 2 répl. 0,2 l. 7 l. (2 %) 0 l. (1 %) 7 % 15 l. (1 %) 2,0 pers.
Molière. . Statistiques par relation
Relation Scènes Texte Interlocution
Sganarelle 37 l. (100 %) 3 répl. 12,1 l. 3 sc. 36 l. (7 %) 1,0 pers.
Sganarelle
Lucrèce
17 l. (72 %) 1 répl. 16,6 l.
7 l. (29 %) 1 répl. 6,7 l.
1 sc. 23 l. (5 %) 5,0 pers.
Sganarelle
Monsieur Guillaume
4 l. (86 %) 1 répl. 3,6 l.
1 l. (15 %) 1 répl. 0,6 l.
1 sc. 4 l. (1 %) 5,0 pers.
Sganarelle
Lucinde
13 l. (59 %) 13 répl. 1,0 l.
10 l. (42 %) 13 répl. 0,7 l.
3 sc. 22 l. (5 %) 3,7 pers.
Sganarelle
Lisette
32 l. (32 %) 50 répl. 0,6 l.
69 l. (69 %) 51 répl. 1,3 l.
8 sc. 100 l. (19 %) 3,1 pers.
Sganarelle
Monsieur Tomès
5 l. (58 %) 6 répl. 0,8 l.
4 l. (43 %) 3 répl. 1,2 l.
2 sc. 9 l. (2 %) 4,1 pers.
Sganarelle
Monsieur Bahys
2 l. (17 %) 1 répl. 1,8 l.
9 l. (84 %) 3 répl. 2,9 l.
2 sc. 10 l. (2 %) 3,7 pers.
Sganarelle
Clitandre
9 l. (20 %) 12 répl. 0,7 l.
34 l. (81 %) 11 répl. 3,0 l.
3 sc. 41 l. (8 %) 3,9 pers.
Sganarelle
operateur
5 l. (30 %) 2 répl. 2,2 l.
11 l. (71 %) 2 répl. 5,2 l.
1 sc. 15 l. (3 %) 2,0 pers.
Lucinde
Lisette
21 l. (55 %) 4 répl. 5,1 l.
17 l. (46 %) 5 répl. 3,4 l.
1 sc. 37 l. (7 %) 2,0 pers.
Lucinde
Clitandre
7 l. (23 %) 6 répl. 1,0 l.
22 l. (78 %) 8 répl. 2,7 l.
1 sc. 28 l. (6 %) 4,0 pers.
Lisette
Monsieur Tomès
9 l. (60 %) 9 répl. 1,0 l.
7 l. (41 %) 8 répl. 0,8 l.
2 sc. 15 l. (3 %) 2,7 pers.
Lisette
Clitandre
18 l. (79 %) 3 répl. 5,9 l.
5 l. (22 %) 2 répl. 2,4 l.
2 sc. 22 l. (5 %) 3,6 pers.
Monsieur Tomès
Monsieur des Fonandrès
35 l. (69 %) 16 répl. 2,2 l.
16 l. (32 %) 14 répl. 1,1 l.
2 sc. 50 l. (10 %) 3,2 pers.
Monsieur Tomès
Monsieur Filerin
2 l. (5 %) 1 répl. 1,9 l.
43 l. (96 %) 1 répl. 42,3 l.
1 sc. 44 l. (9 %) 3,0 pers.
Monsieur des Fonandrès
Monsieur Filerin
3 l. (46 %) 2 répl. 1,4 l.
4 l. (55 %) 3 répl. 1,2 l.
1 sc. 6 l. (2 %) 3,0 pers.
Monsieur Macroton
Monsieur Bahys
27 l. (83 %) 6 répl. 4,4 l.
6 l. (18 %) 3 répl. 1,9 l.
2 sc. 32 l. (6 %) 3,7 pers.
La comédie 4 l. (100 %) 2 répl. 1,9 l. 1 sc. 4 l. (1 %) 1,0 pers.
La comédie
tous
7 l. (94 %) 2 répl. 3,5 l.
1 l. (7 %) 2 répl. 0,2 l.
1 sc. 7 l. (2 %) 2,0 pers.
  • Profil d'œuvre : L'amour médecin

L'amour médecin Profil d'œuvre

L'amour médecin

Lucinde, fille de Sganarelle, voudrait épouser Clitandre, l'homme qu'elle aime. Mais son père refuse catégoriquement. Elle prétend alors être malade, aidée dans son entreprise par sa suivante Lisette. Sganarelle doit alors faire venir des médecins pour qu'ils auscultent Lucinde. Mais ils ne comprennent pas ce qu'elle a et se ridiculisent en essayant de trouver des causes à son mal.

Sganarelle est forcé de constater qu'ils sont parfaitement incompétents. Lisette le rassure alors en lui apprenant qu'elle connaît un médecin incroyable qui est reconnu pour faire des miracles. Sganarelle accepte de le rencontrer.

En réalité, c'est Clitandre, déguisé en médecin, qui se présente au père. Il ausculte Lucinde en lui parlant d'amour et déclare à Sganarelle qu'elle souffre d'une "maladie de l'imagination". Le seul remède est de lui faire croire qu'elle se marie. Sganarelle, dupé, accepte le subterfuge. Lucinde et Clitandre jouent une cérémonie de mariage. Mais en réalité, le mariage fictif est bien réel : Lucinde et Clitandre sont enfin unis et Sganarelle est forcé de l'accepter.

Une comédie-ballet qui repose sur la farce

Les procédés comiques.

Pour le comique de situation, Molière utilise le quiproquo. En effet, Clitandre, l'amoureux de Lucinde, se fait passer pour un médecin et parvient à faire croire qu'il peut guérir Lucinde. Le personnage utilise des déguisements et usurpe une identité.

Il y a également du comique de langage : le jargon des médecins, le jeu sur la prononciation ou les accents des autres personnages prêtent à rire.

Le côté grotesque

La musique et la danse sont utilisées pendant les entractes. On voit par exemple les médecins qui dansent et entrent en cérémonie chez le père de la malade. Cette scène est proprement grotesque et les médecins passent pour des clowns.

Une critique des moeurs et de la société

Le mariage d'amour contre le mariage forcé.

Le père est présenté comme tyrannique et avare, et refuse que sa fille épouse l’homme qu’elle aime. Molière dénonce la pratique des mariages forcés et proclame la supériorité du mariage d’amour, qui clôt la pièce.

Une satire de la médecine

Les médecins dans la pièce racontent n'importe quoi, leur diagnostic est contradictoire. En effet, Tomès assure qu'il faut faire une saignée, Fonandrès qu'il faut faire vomir Lucinde. Lorsque Clitandre arrive, déguisé, il tâte le pouls de Sganarelle et non celui de Lucinde, et cela ne dérange pas les personnages. Molière se moque à la fois de la vanité des médecins et de leur bêtise, de leur ignorance.

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Cette fiche de lecture sur L'amour médecin de Molière propose une analyse complète de l'oeuvre : • un résumé de L'amour médecin • une analyse des personnages • une présentation des axes d'analyse de L'amour médecin de Molière Notre fiche de lecture sur L'amour médecin de Molière a été rédigée par un professeur de français. À propos de FichesDeLecture.com : FichesdeLecture.com propose plus 2500 analyses complètes de livres sur toute la littérature classique et contemporaine : des résumés, des analyses de livres, des questionnaires et des commentaires composés, etc. Nos analyses sont plébiscitées par les lycéens et les enseignants. Toutes nos analyses sont téléchargeables directement en ligne. FichesdeLecture est partenaire du Ministère de l'Education.

L'amour médecin

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Editeur: FichesDeLecture.com

Année de Publication: 2015

Langue: Français

eISBN: 978-2-511-03255-8

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Molière, "L'Amour médecin", Acte I scène 3 : commentaire

Résumé du document.

Le dialogue de théâtre est un échange verbal entre deux personnages. Il se présente comme une conversation obéissant aux mêmes lois que dans la vie. Cependant, même quand deux locuteurs semblent se parler, il peut s'agir d'un faux dialogue, si les personnages ne se livrent pas à un véritable échange. Dans cette scène, trois personnages sont en présence : Lisette, Sganarelle et Lucinde. Les répliques sont majoritairement très succinctes et Lucinde n'intervient qu'à quatre reprises (...)

[...] Ainsi, chaque personnage est trompé dans son propre domaine et par ses proches, et la véritable farce va pouvoir véritablement avoir lieu. Cette scène, qui intervient au milieu du premier acte, permet au spectateur de saisir d'emblée l'enjeu de la pièce : il s'agit d'une comédie qui s'inscrit dans le cadre de l'illusion et de l'imposture sociale. Mêlant diverses tromperies au sein d'une même famille, la farce vise ici à s'attirer la sympathie du spectateur tout en dénonçant certains fléaux du siècle moliéresque. [...]

[...] Rappelons que dans son prologue, Molière fait introduire la Comédie, la Musique et le Ballet, qui, ensemble, clôtureront également la pièce pour affirmer sa volonté d'équilibre entre les différentes composantes du récit. Ainsi, dans L'Amour médecin, les trois premières scènes de l'Acte I relèvent de la chorégraphie, avec trois séries de figures différentes : le ballet des conseillers éconduits par Sganarelle (scène ; la danse du père inquiet autour de sa fille (scène ; et enfin le dialogue stylisé où Sganarelle refuse d'entendre parler du mariage de sa fille (scène 3). [...]

[...] Sganarelle veut garder pour lui son bien et sa fille, et c'est à ce prix qu'il va se ridiculiser lui-même en feignant la surdité. Dans cette scène, le comique est nettement mis en avant grâce au personnage de Sganarelle. Comique de caractère d'abord, avec des personnages fourbes et entêtés, comique de mots ensuite, avec un père qui ne cesse de répéter les mêmes termes, sans se soucier de ce que l'on peut lui répondre, comme le souligne la phrase injonctive Ne m'en parlez point. répétée à trois reprises. Les répétitions apportent ainsi souvent une note burlesque à l'échange. [...]

[...] Il se présente comme une conversation obéissant aux mêmes lois que dans la vie. Cependant, même quand deux locuteurs semblent se parler, il peut s'agir d'un faux dialogue, si les personnages ne se livrent pas à un véritable échange. Dans cette scène, trois personnages sont en présence : Lisette, Sganarelle et Lucinde. Les répliques sont majoritairement très succinctes et Lucinde n'intervient qu'à quatre reprises. Une forme de dialogue se met alors en place entre Sganarelle et Lisette, dialogue ayant pour sujet la mélancolie de Lucinde. [...]

[...] Dans cette scène, tous les personnages farcent leurs semblables. Il en va de la réussite de leur imposture de produire un discours en adéquation avec leur fourberie. Ainsi, Lisette, servante futée qui inventera elle-même le stratagème qui permettra aux amants de s'aimer, propose ici un discours digne d'une habituée de la ruse. C'est elle qui prend la parole en premier et c'est elle qui parle le plus durant la scène. Elle semble vouloir attirer l'attention de Sganarelle : elle s'exprime correctement et ose tenir tête à son maître, en agissant uniquement par grandeur d'âme. [...]

  • Nombre de pages 8 pages
  • Langue français
  • Format .doc
  • Date de publication 05/11/2010
  • Consulté 3 fois
  • Date de mise à jour 05/11/2010

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Commentaire composé « L’Amour Médecin », Acte I, Molière

Document .doc

Présentation du document :

Commentaire composé sur une scène de l'acte I de l'Amour Médecin, Molière. Niveau khâgne, option lettres modernes.

Description du document :

Auteur : florian v. (13 notes).

introduction dissertation l'amour medecin

Diplômé d'un BAC+5 en marketing et communication, actuellement directeur marketing pour un site ecommerce français.

Sommaire du document :

Introduction [b]I) Les éléments traditionnels de la comédie[/b] A. La prose et la concentration dramatique B. Les phénomènes de répétition et d'obstruction C. "Il faut plaire" [b]II) La dimension novatrice de l'extrait[/b] A. La place de la composante physique B. La perte du pouvoir performatif des mots C. La vérité en peut plus être exprimée verbalement Conclusion

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Explication linéaire de L’Amour médecin, Acte III scène 6.

Par _rxy_   •  26 Avril 2021  •  Cours  •  1 551 Mots (7 Pages)  •  6 196 Vues

Explication linéaire de L’Amour médecin , Acte III scène 6.

Problématique :  Comment ce stratagème comique permet-il à l’auteur de tourner en dérision la médecine et la tyrannie des pères ?

I. La mise en place du stratagème par Lisette (l.1 à6).

1. Une inversion du rapport de forces.

- Lisette a conçu le stratagème et  se trouve en position de force  : on voit qu’elle utilise l’impératif  « allons laissez les là » (l.2) pour parler à son maître comme si  elle lui donnais un ordre . Elle s’oppose de façon  insolente  à la volonté de Sganarelle « vous moquez vous ? »(l.4). Elle obtient rapidement gain de cause (didascalie l.6).

- On peut voir que Sganarelle se laisse manipuler et à une image ridicule dès le début de la scène . Il prétend imposer sa volonté mais il se fait manipuler par Lisette .

2. Lisette, metteur en scène d’une comédie.

- La première didascalie « en habit médecin » montre que Clitandre à  endossé un costume comme un acteur , donc il va jouer un rôle dans la comédie conçu par Lisette. Cette comédie est destiné à un spectateur qui est Sganarelle . Lisette endosse le rôle de metteur en scène , on peut le voir avec sa première réplique, elle organise l’espace et place les acteurs : Clitandre auprès de Lucinde (l.1-2), elle place la chaise (l.1), les éléments du décors et elle place Sganarelle , le spectateur, à l’écart. Lisette s’efface de la scène et laisse se dérouler la comédie qu’elle a conçue.

II. 1ère étape du stratagème : la fausse consultation (l.7 à 36).

Sous l’apparence d’une consultation médicale, ce déroule un dialogue amoureux.

1. L’expression du sentiment amoureux.

La didascalie  « bas, à Lucinde » l.7 montre que le stratagème permet un tête à tête entre les jeunes gens . Les répliques de Clitandre comportent beaucoup d’exclamation  qui exprime son exaltation amoureuse.

Il répète souvent « Ah ! Madame » (l.7- 17-34) comme preuve de son respect et de son adoration . Le champs lexical  de la joie dans les répliques de Lucinde et Clitandre est abondant est répétitif. Derrière cette joie,  à demi mot , s’exprime l’amour. Le trouble des personnages s’exprime dans le faite que leur parole est bloqué et bouleversé  (« je demeure interdit » l.12 → Clitandre / « M’empêche de pouvoir parler » l.15-16 → Lucinde).

- Le dialogue souligne la réciprocité de cet amour (« la même » l.14 ; « comme vous » l.15). Elle se voit aussi dans le parallélisme  entre « Serez-vous constante, madame, dans ces bontés que  vous me témoignez ? » (l.30-31) et « Mais vous, serez-vous ferme dans les résolutions que vous avez montrées ? » (l.32-33) qui donne un effet de miroir . Ils utilisent tout deux des litotes  ( « ces bontés » l.31 → Clitandre ; « résolutions » l.32 → Lucinde).

- Ce dialogue éveille la sympathie du spectateur car il révèle  la sincérité, la délicatesse, l’émotion des jeunes gens , ci qui conduit les spectateur à se placer de leur coté et contre Sganarelle. Il se fait complice du stratagème qui est une preuve d’amour.

2. Une aparté comique.

Le petit dialogue entre Lisette et Sganarelle entraîne un comique de situation  car Lisette

interpréter les gestes amoureux comme des gestes médicaux ce qui est absurde et Sganarelle la croit et se laisse tromper. Il apparaît aussi un comique de caractère  car il paraît méfiant mais est crédule et ridicule. Ce petit dialogue enchâsser dans le dialogue amoureux créé un contraste  qui renforce encore les qualités des jeunes gens et les défauts du père .

III. 2ème étape : Le faux diagnostique et le faux remède du stratagème (l.37 à 66).

1. La satire de la médecine.

Le discours de Clitandre permet à Molière de caricaturer de manière comique les défauts des médecins de son temps .

- Le médecin joué par Clitandre parle avec assurance et même arrogance  (ex : « mon art » l.40). On voit qu’il emplois le présent de vérité générale  (l.41-42) alors qu’il énonce une contre vérité . Il donne à son discours une apparence scientifique et rationnel en utilisant des connecteurs logiques  (ex : « comme » l.40 → cause ; « donc » l.43 → conséquence).

- On relève aussi les verbes « j’ai observé »(l.43), « j’ai reconnu » (l.45) qui semble respecter la démarche scientifique : observation et déduction . Mais ce n’est qu’une apparence et c’est l’absurdité du discours  qui éclate de façon comique  (« Avec les lignes de ses deux mains » l.44-45). Cette expression assimile la médecine à la voyance et à une pratique de charlatant . Il dit « par la science que le ciel m’a donné » (l.45) comme si c’était magique .

- L’absurdité du faux diagnostique (« un désir dépravé de vouloir être marié » l.47-48) ; c’est une phrase absurde pour 2 raison :

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